Abd el-Kader

L’épopée de la dignité

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16,5 x 16,5 cm, broché, couverture à rabats

80 pages couleur

Parution : juillet 2017

ISBN : 978-2-916564-96-8

 

prix : 15.00 €
Fin d’été à Amboise : la visite du château s’impose.
Avant d’en franchir le seuil, il convient de rassembler quelques souvenirs, quelques connaissances imprécises : résidence royale, mort du jeune Charles VIII qui s’assomme sur un linteau, enfin deux noms prestigieux Anne de Bretagne et Léonard de Vinci.
La visite va être enrichissante.

C’est en visitant le château d’Amboise que Jacqueline Bonneau Gicquel découvre le Jardin d’Orient, œuvre de l’artiste Rachid Koraïchi.
Ce lieu de mémoire et de méditation, enchâssé dans le château royal d’Amboise, entre immédiatement en résonnance avec son travail sur l’égalité entre les hommes et les femmes en reposant sans cesse la question de la résistance, du respect des autres et de soi-même et de la dignité.
Pourquoi ce Jardin d’Orient au cœur du Val de Loire ? Pourquoi cette montée Abd El- Kader pour arriver au château d’Amboise. Pourquoi ce héros algérien tout près des reines et rois de France ? Comment peut-on être à la fois poète, chef de guerre, apôtre d’une universelle communauté humaine ? Comment devient-on un musulman aimé en terre chrétienne ? Comment le Jardin d’Orient peut-il, dans sa beauté, devenir une terre où des hommes différents respirent ensemble et aspirent à la paix ? Autant de questions que la géopolitique d’aujourd’hui nous renvoie dans une actualité fracassante.
Au château d’Amboise, dans l’espace silencieux du Jardin d’Orient, l’ombre des pierres d’Alep nous rappelle l’importance de résister ensemble, de toutes nos forces, à toutes les tentatives d’indignité.
Certes, Jacqueline Bonneau Gicquel ne se berce nullement d’illusions. Elle sait "Qu’un assaut de beautés et de grandeurs (ne peut suffire) à braver la méchanceté du monde". Pour autant, ne pas se résigner à cet amer constat constitue à ses yeux un devoir et elle veut croire que des actes sensibles peuvent "rendre l’humanité plus humaine".
Jean-Louis Sureau
Directeur du château d’Amboise