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La congrégation des Soeurs Gardes-Malades de Notre-Dame Auxiliatrice

120 années au dévouement des Montargois

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15.5 x 24 cm, relié

300 pages,

Parution : février 2013

ISBN : 978-2-916564-54-8

 

Édité par le Fonds de dotation Château Royal de Montargis et diffusé par les Éditions de l'Écluse.

 

prix : 28.00 €
Silencieuses, discrètes, toujours efficaces au service de la population, de nombreux éloges leur furent adressés après leur départ, et leur souvenir restera longtemps ancré dans le coeur des Montargois.

Au mois de juin 1861, un petit groupe de cinq religieuses arrive à Montargis. Elles sont membres d’une des nombreuses congrégations féminines qui se dévouent aux soins du corps et des âmes des malades.
L’originalité de la règle de cette congrégation est qu’elle permettait aux religieuses d’assurer leur service auprès des grands malades la nuit en dehors du couvent. Il n’était pas rare qu’à cette époque, les opérations chirurgicales dites lourdes, telles les amputations, soient réalisées au domicile des patients ; l’hôpital, aux conditions d’hygiène souvent précaires, étant réservé aux indigents. Le métier d’infirmière n’existait pratiquement pas, les soins étaient assurés par le bénévolat des religieuses.
Créée en 1845 par un prêtre de Montpellier, l’abbé André Soulas, la congrégation sut se rendre indispensable dans toutes les villes où elle agit. Très présente dans les départements du midi, elle n’essaima que très rarement au nord du Massif Central. Seules quatre maisons furent ouvertes au-delà de cette région, à Vierzon, Montargis, Gien et Malesherbes.
C’est leur histoire que l’auteur s’est attaché à décrire durant les cent-vingt années qu’elles ont vécues à Montargis.